L’ostéopathie, pour qui ? Pour quoi ?

L’ostéopathie est une médecine naturelle faisant appel aux ressources du corps pour s’autocorriger. Elle ne nécessite pas la prescription de médicaments, elle est non invasive. C’est la raison pour laquelle elle s’adresse à tout le monde, des premiers jours de la vie jusqu’aux derniers, pour peu que l’ostéopathe soit capable d’adapter ses techniques à son patient.

Son domaine d’application est immense, elle n’est cependant pas une panacée et il conviendrait de définir d’abord à quoi elle ne s’applique pas.

L’ostéopathie est contre-indiquée dans les cas de fractures, d’entorses graves avec rupture ligamentaire. Elle ne s’applique pas dans les maladies inflammatoires en période de crise. Elle ne guérît pas les maladies graves comme le cancer, les cardiopathies ou le diabète etc., mais elle contribue efficacement à soulager des effets secondaires des traitements et permet ainsi aux malades de surmonter ces périodes plus facilement.

C’est une médecine fonctionnelle, elle est souveraine dans les cas où tous les examens pratiqués sont normaux mais la personne souffre sans comprendre pourquoi. C’est évidemment pour les troubles de la colonne vertébrale qu’elle est la plus connue mais elle peut soulager aussi des tendinites, des migraines, des vertiges, des nausées, des troubles gastriques, des troubles intestinaux ou gynécologiques.

L’ostéopathe intervient auprès des nourrissons, des enfants et des femmes enceintes, des sportifs ou des personnes âgées.

C’est aussi une médecine préventive, on peut consulter un ostéopathe en dehors de tout symptôme douloureux pour faire un bilan des tensions et blocages corporels que la vie se charge bien d’occasionner.